jeudi 17 mars 2016

"La chronique du druide de fer," ou quand un Yanki nous vend du Celte.

Déjà, rien qu'au titre, j'imaginais une sorte de Yoda vadorisé surgissant à moitié nu, tout peinturluré de bleu, et rugissant frénétiquement tout en atomisant tout ce qui passe à portée de son sabre-laser retoqué de gravures entrelacées dans le style irlando-celtique le plus achevé.

Ha ha ha (rires).

Je n'en étais pas loin, car voici qu'arrive le dernier épisode de 

"La chronique du druide de fer"
de Kevin Hearne.


Il paraît qu'on va rigoler, d'après ce qu'en dit l'auteur, Kevin Hearne, dans son livre électronique de la série de "la chronique du druide de fer", qui en est à son quatrième volet.
Ah...quand même .

Voyez plutôt le scénario :

Atticus O'Sullivan tient une boutique d'ésotérisme dans une petite ville de l'Arizona et se comporte comme un contemporain marginal très détendu. En réalité, il vit depuis plus de deux mille ans, c'est le dernier druide celtique vivant et personne ne s'en doute. Et puis ces choses-là, ça n'existe pas. Atticus est télépathe en connexion avec son chien-loup, son avocat est un vampire, et de temps à autre, Morrigan la déesse de la mort vient lui rendre une petite visite.

Mais, naturellement, on ne peut pas rester ainsi tranquille, et c'est pourquoi des créatures vindicatives du passé apparaissent pour régler de vieux comptes avec Atticus. Une fois c'est un Dieu celte, qui se rebelle la fois d'après contre le cercle des sorcières, ou alors s'agit de ramener le dieu nordique du tonnerre Thor à la raison (sic !), enfin bref, vous voyez, rien qu'à l'écrire je n'en peux plus tellement je me marre.

Cet amateur Yanki de légendes celtes fait bien d'envoyer directement sa prose chez nos cousins germains, parce que son montage de légendes celto-nordico-germaniques coincé entre une tranche de délire moyen-âgeux et une autre de délire victorien, façon double-cheese, n'amusera personne à part la galerie chez des amateurs de véritable culture gauloise, et, à plus forte raison, de culture celte.

Mais puisqu'il ne s'agit que de rire, dans le cadre d'un instantané...

...dites "double-cheese"
en y pensant,
et puis n'y pensez plus.

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