samedi 26 mars 2016

Quand le Gouvernement confédéral suisse se prend pour César, Vercingétorix renacle.

«Rendez vos armes!» Tel était le mot d’ordre de l’opération «Vercingétorix», du nom du chef gaulois qui avait dû déposer les siennes aux pieds de Jules César, qui avait été mise sur pied en 2013 avec pour objectif de récupérer les armes dormant chez les particuliers, que leur usage d’origine ait été la collection, la chasse, le tir sportif ou le service militaire.

En trois ans, cette opération aura permis de rassembler 2019 armes et 1100 kilos de munitions (respectivement 1015 armes et 350 kilos rien que la première année). Combien d’armes reste-t-il encore? Difficile à dire. Officiellement, la police cantonale recensait 87.028 armes et 30.096 propriétaires à la fin de janvier. Mais cela ne dit rien du nombre d’objets dormants et non déclarés. Selon le député Jean Tschopp (PS) qui s’est inquiété de la situation, l’opération «Vercingétorix» n’est pas suffisante, et il propose un système de rachat. (source : 24 heures.ch).

Une histoire antique de la Guyenne, où il est question des Celtes.

Cet article est extrait de l'Histoire de la Guyenne, par Charles Dartigue, ouvrage publié en 1950 par les Presses Universitaires de France dans la collection Que Sais-je? (n°424) Il en forme quasiment tout le premier chapitre. Le second chapitre, qui nous intéresse également puisqu'il parle de la romanisation de la Guyenne, et donc de la destruction de son tissu social gaulois, fera l'objet d'articles ultérieurs.

Le pays, les origines

  Le pays. - La Guyenne ne constitue pas d'unité historique. Les pays qui s'y rattachaient au point de vue administratif sont extrêmement disparates. Pour la première fois, en 1259, le traité de Paris qui termine la lutte entre les Capétiens et les Plantagenêts désigne sous le nom de Guienne, altération irrégulière du terme "Aquitaine", l'ensemble des domaines du roi d'Angleterre, c'est-à-dire : le Bordelais, le Périgord, le Limousin et le Quercy. [...] Les "pays de Guienne" se distinguent des régions environnantes par quelques caractères communs : 1° Leur climat, encore océanique malgré l'altitude, même dans la majeure partie du Rouergue; 2° Leur drainage qui s'effectue à peu près entièrement par la "gouttière" de la Garonne; 3° Leur type d'activité, principalement agricole, avec prédominance de culture nourricières : pommes de terre, seigle, blé, vigne; 4° La présence d'une métropole, Bordeaux, point de convergence de vallées, ainsi que nœud de routes et de voies ferrées.

La Préhistoire

  Le peuplement de la Guyenne est extrêmement ancien. L'apparition de l'homme y remonte à des millénaires. On peut dire que la vallée inférieure de la Vézère, avec les nombreux gisements des Eyzies est l'un des berceaux de notre race. Certains plateaux du Bergeracois et du Sarladais, les environs de Léojac, en Bas-Quercy, quelques points au Nord de Villefranche-du-Rouergue, notamment autour du château de Lacaze, quelques autres du Causse Comtal, près de Salles-la-Source possèdent encore des instruments de silex, gros et lourds, taillés sur les deux faces, les seuls qu'étaient capables de façonner l'homme de la période chelléenne.
  La période suivante, froide et humide, oblige les populations à) se terrer dans des abris naturels et à pourchasser des bêtes pour s'habiller de leurs peaux : de là, de nouveaux outils : le racloir, le perçoir et la scie[...]
   Mais le climat s'étant radouci, l'homme, moins artiste que durant la période précédente, devient plus industrieus : ses outils se perfectionnent. Il devient pasteur, éleveur, agriculteur. Il s'établit sur la côte atlantique, le long des étangs d'Hourtin, de Lacanau, d'Arcachon, dans l'Entre-deux-Mers, notamment dans la vallée de l'Engranne, dans l'Agenais sur les coteaux de la rive gauche de la Garonne, à St-Marial et à Bressols, autour de Montauban, sur les Causses du Larzac, de Séverac, de Villefranche, comme sur le Comtal ou sur le Causse Noir. C'est que dans ces dernières terres du Rouergue, le sol est apte à la culture du blé et donne aux troupeaux de bons pâturages. Vivant plus nombreuses, les populations se déplacent et entrent en relations commerciales. Elles accèdent ainsi au Massif Central comme aux Pyrénées par des pistes dont le tracé sera partiellement suivi par des voies romaines. La grande voie de la Téranèse qui conduisait de la Garonne jusqu'aux cols de la vallée d'Aure, le chemin qui, suivant la vallée de la Lémance, menait à la Vézère et au Limousin, étaient des routes de cette nature.
   Cependant, à mesure qu'on avance dans le temps, la vie sociale s'organise. Les populations se groupent dans des villages et pratiquent le culte des morts. Il reste encore aujourd'hui les vestiges de beaucoup de monuments voués à la mémoire des disparus et à l'honneur des "Génies" ou de la "Terre Nourricière" : dolmens, nombreux dans le Quercy et les alentours de Tournon et de Villeneuve, menhirs ou "pierres plantées" de la Pierre Sourde près de Lauzerte, de Mareuil, d'Excideuil, de Tocane-Ste-Apre, en Périgord, cromlechs, tel celui de Savignac-les-Eglises, sur l'Isle, tumulus recélant des urnes cinéraires ou des cendres déposées au milieu des pierres dont sont constituées les tombelles avec un mobilier trop souvent le même : pointes de flèches et de lames en silex, rares haches polies, poignards de cuivre ou de bronze, outils, objets de parure enfin. Il semble que la période du Bronze continue les temps de la "civilisation dolmenique" : des restes de monolithes et de "statues-menhirs" aux formes de plus en plus perfectionnées avec à côté un mobilier soit lithique, soit en cuivre des plus remarquables se retrouve entre St-Affrique, au Nord, et les monts de Lacanne, au Sud, notamment depuis Pousthomy à l'extrémité Sud-Ouest du Rouergue, jusqu'à Massuguiès en Albigeois.

  Les Ligures. - Au VIème siècle avant notre ère, la région qui nous occupe était habitée par une population de même nature que celle des autres parties de la Gaule : les Ligures. Ils étaient surtout unis par la langue. Ainsi que l'a dit Julian, "le nom de Garonne (Garunna) vient de gar" : hauteur (il y a un pic de Gar, au-dessus de St-Béat) et "onna" : eau (Onne, affluent de la Pique, près de Luchon), est le nom générique de tous les ruisseaux du Midi; la "Divona" de Bordeaux se retrouve à Cahors; l' "Audège" bordelaise, appelée au Moyen-Âge "Oldeia" est la même chose que le Lot (Oltis).

   Au Vème siècle, les Ibères, venus d'Espagne, et possédant déjà une civilisation avancée, envahirent le pays située entre les Pyrénées et la Garonne. Ils refoulèrent les Ligures dans les régions les plus infertiles de la c^$ote océanique. Menant une existence moins précaire que les populations par eux évincées, les Ibères étaient des agriculteurs habiles. Ils se groupaient dans des villages fortifiés. Ils exploitaient les gisements miniers. En relations étroites avec leurs parents d'Espagne, ils connurent de la sorte les avantages de la monnaie et ceux de l'alphabet.

  Les Celtes . - Originaires du Danemark et de la Germanie située entre le Rhin et l'Elbe, chassés peu à peu : soit par des envahisseurs qui s'étaient infiltrés vers le Nord-Ouest par la vallée du Danube et qui probablement connaissaient le fer, possédaient la supériorité de l'armement, soit par des raz-de-marées qui 's'étaient produits sur les rives de la Baltique, les Celtes passèrent en Suisse, et par delà les pays situés sur la rive gauche de la Meuse et de la Saône. Leurs migrations se firent progressivement. Finalement, les nouveaux venus, quand ils se trouvèrent en nombre, traversèrent la Seine et la Loire, descendirent les pentes du Massif Central et constituèrent la Celtique, vaste cercle de 125 lieues de diamètre dont, pense Jullian, "les rayons finiraient vers Rodez, Saintes, Angers, Rouen, Soissons, Lyon, Besançon et dont Bourges marquait le centre."    Durant les premières décades de leur installation, les nouveaux venus utilisent encore exclusivement le bronze, notamment le poignard et la hache venue de Bohème. Cependant, vers l'an 1000 avant notre Ere, l'incinération se substitue à l'inhumation. Surtout la longue épée de fer depuis Hallstadt (Haute-Autriche) apparaît ensuite partout où il y a des "ferrières", en attendant qu'après 350 environ, l'épée de la Tène (Suisse) utilisée, lorsque la cavalerie se substitue au char de combat, devienne, jusqu'au siège d'Alésia, l'arme favorite.

mardi 22 mars 2016

Choisis ton camp, Camarade !

J'ai lu denièrement toute une série de nouveaux articles ici, mais il y en a un, c'est le pompon : "Les musulmans sont des Gaulois comme les autres". Ben voyons. Quand ils viennent chez nous pour "niquer la gauloise", comme ils disent, ils savent très bien qu'elles ne sont pas "des musulmanes comme les autres". Alors arrête ton délire et choisis ton camp, camarade !

dimanche 20 mars 2016

Les Québecois sont des Gaulois comme les autres

En ce jour de Printemps 2016, nous sommes heureux d'accéder à la demande de considérer nos amis Québecois comme des Gaulois à part entière. En effet, ces Gaulois des temps modernes révèlent une âme, un esprit et un comportement conformes aux valeurs de créativité, de franchise, de courage, et d'indépendance, que l'expérience et la Tradition nous disent qu'elle furent celles des Gaulois de jadis, qui le restent aujourd'hui et qui le seront toujours.

Alors, pour marquer ce jour d'une pierre blanche en l'honneur de nos frères canadiens, le Biturige indépendant, revue française d'information libre et indépendante, devient une revue francophone d'information.

samedi 19 mars 2016

Quand un Portugais s'interroge sur l'avenir de ses origines.

Ce billet est extrait de la rubrique des lecteurs de l'édition numérique du journal portugais "Publico" du 4 mars 2016.

Le texte original est donné après sa traduction en français.


Qu'est-ce qu'une "petite Française" ?

Je viens de lire la chronique incomparable de V.P. Valente qui est la raison pour laquelle j'achète toujours "Publico" le Samedi.
De l'argent bien dépensé. Le chroniqueur "maure" (c'est compliqué au Portugal d'être un pur Maure, vu le nombre de gens qui sont passés par là) commence avec humour en parlant des petites Françaises, objet d'une attaque de Porto contre Vigo. Allons ! étant moi-même du Centre, c'est-à-dire un mélange de Celtibères, Grecs, Romains et Arabes, je ne comprends pas grand' chose aux Français (à l'inverse de Lisbonne) et encore moins aux "petites Françaises" (les femmes sont toujours plus compliquées).
Je crois que l'homme de Porto n'a pas lu le nom de la Place de Galice après avoir pris le pouvoir. Voyons : Lisbonne rend hommage à l'Espagne avec un nom de place; est-ce que Porto en a une qui s'appelle Portugal ?
Je suis très concerné par cette "guerre," parce que je sais que les régions divisées courent toujours de grands risques.


Signé : Antides Santo, Leiria
Traduction bénévole: Jean-Philippe Pérol

Texte original.


O que é uma "francesinha"?

Acabo de ler a incomparável crónica de V. P. Valente que me leva a comprar quase sempre o Público ao Sábado.
Dinheiro bem empregue. O cronista "mouro" (em Portugal, é difícil ser mouro puro, tantas gentes por cá passaram) fala, logo no início da nota de humor em relação às farpas do autarca do Porto contra Vigo, em "francesinhas". Ora, sendo eu do Centro, ou seja uma mistura de celtiberos, gregos, fenícios, romanos, árabes et al., percebo pouco de franceses (Lisboa sim: "... não sejas francesa...") e ainda menos de "francesinhas" (as mulheres são sempre mais complicadas).
Sucede que o portuense não deve ter mudado o nome à praça da Galiza, após estar no poder. Ora Lisboa homenageia Espanha com o nome de uma praça. Será que o Porto tem alguma com o nome de Portugal?
Estou muito preocupado com esta "guerra", pois é sabido que as regiões divisórias correm sempre grandes riscos.

Antides Santo, Leiria










vendredi 18 mars 2016

Syrie : Eduens et Helvètes s'unissent contre le désastre culturel syrien.

Une collecte franco-suisse est organisée pour la sauvegarde du patrimoine syrien.

Face aux menaces de destruction du patrimoine culturel de Syrie, et devant le manque de moyens des professionnels syriens, l’UNESCO s’est associé à l’été 2015 à des professionnels français et suisses de l’archéologie et du patrimoine pour organiser une collecte de matériels nécessaires à la poursuite de leurs actions de sauvegarde.

Coordonnée par Bibracte, cette collecte a mobilisé plus de cinquante institutions et ce sont près de 7 tonnes de matériel qui ont ainsi été réceptionnées en Syrie le 7 mars dernier.

Cette information est issue de, et développée sur, le site des "gensdumorvan.fr," dans un article de la semaine dernière (Vendredi, 11 Mars 2016)



Un village nommé d'un ruisseau de sang qui suivit la bataille d'Alésia

« Dernière commune de la communauté de communes du Montbardois, frontalière avec la Copas (communauté de communes du Pays d’Alésia et de la Seine), Seigny appartenait jadis au pays des Mandubiens (habitants d’Alésia). Au cours de ces invasions, la petite ­agglomération mandubienne qui s’appela Saniacum sous la domination romaine, s’établit sur les dernières pentes d’une combe descendue de la montagne. D’après André Beuchot, un écrivain local, « le nom du village viendrait d’un ruisseau de sang qui s’écoula à la suite de la bataille d’Alésia.» »

jeudi 17 mars 2016

"La chronique du druide de fer," ou quand un Yanki nous vend du Celte.

Déjà, rien qu'au titre, j'imaginais une sorte de Yoda vadorisé surgissant à moitié nu, tout peinturluré de bleu, et rugissant frénétiquement tout en atomisant tout ce qui passe à portée de son sabre-laser retoqué de gravures entrelacées dans le style irlando-celtique le plus achevé.

Ha ha ha (rires).

Je n'en étais pas loin, car voici qu'arrive le dernier épisode de 

"La chronique du druide de fer"
de Kevin Hearne.


Il paraît qu'on va rigoler, d'après ce qu'en dit l'auteur, Kevin Hearne, dans son livre électronique de la série de "la chronique du druide de fer", qui en est à son quatrième volet.
Ah...quand même .

Voyez plutôt le scénario :

Atticus O'Sullivan tient une boutique d'ésotérisme dans une petite ville de l'Arizona et se comporte comme un contemporain marginal très détendu. En réalité, il vit depuis plus de deux mille ans, c'est le dernier druide celtique vivant et personne ne s'en doute. Et puis ces choses-là, ça n'existe pas. Atticus est télépathe en connexion avec son chien-loup, son avocat est un vampire, et de temps à autre, Morrigan la déesse de la mort vient lui rendre une petite visite.

Mais, naturellement, on ne peut pas rester ainsi tranquille, et c'est pourquoi des créatures vindicatives du passé apparaissent pour régler de vieux comptes avec Atticus. Une fois c'est un Dieu celte, qui se rebelle la fois d'après contre le cercle des sorcières, ou alors s'agit de ramener le dieu nordique du tonnerre Thor à la raison (sic !), enfin bref, vous voyez, rien qu'à l'écrire je n'en peux plus tellement je me marre.

Cet amateur Yanki de légendes celtes fait bien d'envoyer directement sa prose chez nos cousins germains, parce que son montage de légendes celto-nordico-germaniques coincé entre une tranche de délire moyen-âgeux et une autre de délire victorien, façon double-cheese, n'amusera personne à part la galerie chez des amateurs de véritable culture gauloise, et, à plus forte raison, de culture celte.

Mais puisqu'il ne s'agit que de rire, dans le cadre d'un instantané...

...dites "double-cheese"
en y pensant,
et puis n'y pensez plus.

L'âne qui se croyait plus beau que le coq

C'est effarant ce que l'on peut dire comme âneries quand on ne connaît pas le sens des mots que l'on emploie et que l'on ne sait pas de quoi l'on parle. Tout est là, dans "Objectif Gard, le premier journal numérique du Gard" et son article au titre alléchant : "PONT DU GARD, une année sous le signe des Gaulois" : "Les Gaulois sont en fait des Celtes. Puis les Romains ont emmener la ville. On travaille sur l'opposition qui existe entre ce monde romain civilisé et celui des gaulois animistes qui se demandaient quand est-ce que le ciel allait leur tomber sur la tête."

  1. "Les Gaulois sont des Celtes" : non Monsieur, c'est le contraire : les Celtes étaient des Gaulois, au même titre que les Belges ou les Aquitains, et sans oublier les Italiens du nord, habitants de la Gaule Cisalpine, alias la Gallia Togata.
  2. "Puis les romains ont emmener la ville" : comprends pas. Il me faudrait un traducteur là-dessus.
  3. "On travaille sur l'opposition entre ce monde romain civilisé et celui des gaulois animistes qui se demandaient quand est-ce que le ciel allait leur tomber sur la tête" : alors là, il y a plusieurs choses :
  • d'abord, opposer le monde civilisé au monde animiste n'a aucun sens;
  • ensuite, les Gaulois n'étaient pas plus ni moins animistes que les Romains, et leurs divinités étaient souvent les mêmes, mais avec des noms différents;
  • les Gaulois n'étaient pas plus ni moins civilisés que les Romains mais leur civilisation était différente, et si l'on n'en a plus guère de souvenir aujourd'hui c'est parce que le bois de construction des cités gauloises a mal résisté à l'embrasement général des Gaules pendant la guerre que César lui a faite. Les romains, eux, préféraient la pierre, plus abondante, plus accessible et plus facile à travailler autour de la Méditerranée qu'au fond des forêts gauloises.
  • les Gaulois ne se demandaient pas quand est-ce que le ciel allait leur tomber sur la tête mais ne craignaient qu'une seule chose, c'était que le ciel ne leur tombe sur la tête, et cette boutade n'est sans doute pas accessible à tous les esprits.

Bref : Monsieur Christophe Berthonneau, le directeur du spectacle pyrotechnique des "Féeries du Pont" à qui l'on doit cette magnifique tirade, nous ne pouvons être d'accord avec vous que sur UN SEUL POINT : il y a du travail...

Sur la souveraineté de petits Etats, tels que la Suisse et le Liban.

(source : L'Orient Le Jour)

En collaboration avec l'ambassade de Suisse au Liban, le département d'histoire de la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Saint-Joseph a organisé mardi soir une table ronde sur la problématique de la souveraineté dans le cadre des petits États.
M. François Barras, ambassadeur de Suisse, a ouvert la discussion en soulignant l'importance de la coopération et de l'échange d'expériences entre les petits États.

Mme Joëlle Kuntz, journaliste et géographe, présentée par M. Barras comme la spécialiste de la psychologie des petits États, a retracé le parcours du petit État suisse vers la souveraineté. Elle a partagé avec l'assistance les clés de la réussite suisse.
Mais qu'est-ce qu'un petit État ? Selon Joëlle Kuntz, « c'est un État qui n'a pas su ou n'a pas voulu être grand », et le génie de ces petits États « est de maintenir une dose de souveraineté dans un environnement en général assez absorbant, quand ce n'est pas occupant ».
Ces petits États, à l'image du Liban et de la Suisse, partagent les mêmes handicaps. Ils ne disposent d'aucune ressource naturelle pouvant faire d'eux des acteurs majeurs et indispensables dans les relations internationales. En revanche, comme le souligne l'ambassadeur de Suisse, ces deux pays disposent d'une richesse qui est le moteur de leur développement, en l'occurrence « le capital humain ».

  • La suite de cet article, qui établit un parallèle entre la Suisse et le Liban (nommé autrefois la petite Suisse du Moyen-Orient, avant que l'Israël ne réduise ses prétentions à celles de petit vassal auxilliaire), se trouve sur le site de L'Orient Le Jour.


Faute de médecin, une commune engage ... un druide.

(source : europe I)

La Bretagne a toujours été réputée pour ses traditions celtiques, et donc gauloises, dont le druidisme fait partie intégrante. C'est peut-être pour cela que Jean-Louis Even, le maire de La Roche-Derrien, une petite commune de près de 1.000 habitants du département des Côtes-D'Armor, s'est résolu à engager les services d'un druide, après que le départ d'un médecin et la mise à la retraite prochaine d'un autre aie confronté son administration locale aux affres de la "désertification médicale". Aucune campagne d'incitation n'a permis de recruter un médecin "ordinaire", aucune campagne publicitaire non plus, et il fallut bien se résoudre à considérer la seule et unique réponse à tous ces appels désespérés, celle du druide-guérisseur Gwenn-Maël (ce lien permet d'accéder à son site internet)

Le maire se veut rassurant, car "en aucun cas, il ne se substituera aux médecins, mais apportera un complément de confort pour les troubles du corps et de l’esprit, grâce aux forces naturelles", et voici la vidéo qu'il a faite pour expliquer son secret, intitulée

"comment choisir sa pierre"




Bon.
En fait, c'était une arnaque, avouée le 28 mars. Tout est là, dans cet article du telegramme.fr.

~.~







mercredi 16 mars 2016

Les gués, points d'ancrage des premières cités, comme Toulouse ou Agen, Orléans et tant d'autres.

C'est cet article de la Dépèche qui m'a fait réagir : De quand date vraiment la naissance de Tolosa la romaine ?

Peut-être que la romanisation de Toulouse date de l'époque que l'on croit pouvoir déterminer, mais il faudrait être naïf pour croire que les Romains l'ont créée, car il n'y a que deux gués praticables sur la Garonne : le premier est à Agen; le second, à Toulouse. On peut retrouver ce schéma partout en France, que des cités viennent s'installer au bords des fleuves, voies de communication naturelles, ou à l'embranchement de deux rivières quand il ne s'agit pas d'un gué.

Le gué de la Garonne à Toulouse, con ! (comme on dit là-bas)

Parce que les gués forment des carrefours naturels de la préhistoire, entre des axes fluviaux et des axes routiers. A cette époque où les romains n'avaient pas encore pavé les routes préhistoriques, lesquelles sont devenues pour la plupart des routes nationales alignant des kilomètres de ligne droite, entre deux points de fuite où l'on peut voir en général se profiler le clocher d'une église. Car les églises ont presque toujours remplacés des temples païens, le plus souvent dédiés à Mercure, qui jalonnaient autrefois les routes et carrefours de notre pays, et de même que les chrétiens ont bâtis leurs églises sur les ruines de ces temples païens, de même les romains ont établis leurs cités sur les ruines des cités gauloises vaincues, ou à leur proximité immédiate.

Alors il est fort possible que Tolosa la romaine date de la conquête romaine, et son style architectural actuel pourrait en témoigner, mais elle n'en demeure pas moins une cité antique dont l'origine remonte aux temps les plus reculés, bien avant que la civilisation n'envahisse notre continent. On doit même pouvoir y trouver, quoique difficilement, un habitat de peuplement permanent succédant immédiatement à l'époque où les chasseurs-cueilleurs franchissaient régulièrement la Garonne, en période de basses-eaux, pour changer de territoire, c'est-à-dire entre 5 et 10.000 ans avant J.-C.



mardi 15 mars 2016

Les Bituriges Vivisques, premiers viticulteurs du Bordelais

Les premières données historiques  témoignant de la viticulture dans le Bordelais ne remontent guère au-delà du premier siècle après Jésus-Christ, mais l'on sait que ce sont les Bituriges Vivisques qui auront planté là-bas les premières vignes,  l'ancêtre du cabernet d’aujourd’hui. Il semblerait également que ce soit des notables bordelais qui auraient décidé de créer leur propre vigne à cause du prix élevé des vins en provenance de Narbonne et d’Italie.

Car après la reddition de Vercingétorix à Alésia qui marqua la fin de la confédération gauloise opposée aux invasions romaines, la plupart des Bituriges qui n'avaient pas été massacrés lors de la prise d'Avaricum (une sorte de Verdun de l'époque) furent déportés à Rome et vendus à l'encan, mais certains purent échapper à la répression romaine et s'enfuirent en suivant les couloirs naturels de migration, telle que la vallée de la Loire et s'éparpillèrent de la Touraine jusqu'au bordelais. De nombreux Bituriges se fixèrent entre la Vendée et les Charentes, là où voulaient s'installer les Helvètes, quelques années auparavant, avant que César n'utilise comme prétexte pour déclencher la Guerre des Gaules.  Mais certains poussèrent le périple jusqu'à la Garonne, aux limites de leur Gaule Celtique et vinrent à prendre racine dans le Bordelais.

Ainsi donc, un siècle se serait à peine écoulé entre l'écrasement des Bituriges et la renaissance de leur lignée sur leur nouvelle terre d'accueil, et dont ils feront la fierté de la France comme jadis leur cité capitale, Avaricum (aujourd'hui : Bourges) faisait celle de la Gaule celmtique avant qu'elle ne soit dévastée par les Légions de César.

Pour en savoir plus sur les vins du Bordelais, ne manquez pas de lire cet article de 20minutes.fr, "7 choses que vous ne saviez pas sur les vins de Bordeaux", où nous avons puisé la matière première de cet article.

lundi 14 mars 2016

Les Musulmans sont des Gaulois comme les autres.

Cher Nessouzix,

   Je me suis permis de reprendre le titre de votre excellent blog (Les Juifs sont des Gaulois comme les autres) en l'adaptant à un autre genre d'homo sapiens : les Musulmans. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir plagié votre titre et que le contenu de celui-ci pourra soutenir votre intérêt qui m'est, croyez-le bien, cher ami, très précieux.
   Gauloisement vôtre,

Ch.


   Nos ancêtres les Gaulois se comportaient jadis comme aujourd'hui se comportent nombre de peuples qui n'ont pas vécu notre Moyen-Âge, et encore moins notre Renaissance, et qui sont passés directement de l'Antiquité aux temps modernes. Ainsi en est-il de leur façon de se vêtir, de manger, de compter le temps par rapport à la Lune.

   On dit souvent que les braies gauloises sont les ancêtres de nos pantalons. Les Druides, cependant, n'en portaient pas, et s'habillaient de longues robes blanches, comme plus tard les curés, et comme aujourd'hui encore les imams, à la différence de couleur près. Quand aux pantalons, les Turcs revendiquent leur invention à part égales avec les Gaulois. Sans doute leur doivent-ils tous une même origine qu'il faudrait trouver dans les steppes eurasiennes et leur fameux cavaliers, pour qui le port d'un pantalon semble plus adapté au fait de passer toute ses journées à cheval qu'en étant vêtu d'un kilt, d'une jupe, d'une robe ou d'une toge. Et les arts équestres, ne sont-ils pas élevés à la plus haute dignité des pays arabes aux îles britanniques en passant par la Perse, les steppes d'Asie centrale et nos amis Gaulois, dont, soi dit en passant, la cavalerie était fort crainte (ou appréciée selon des époques) par les Romains, et qu'elle était tout aussi réputée que celle des Germains ? (les Romains eux, ne savaient se battre qu'à pied) . Il en est de même pour la fauconnerie chez les uns comme chez les autres. Tout cela ressort très certainement d'une origine commune, située quelque part autour de la mer Noire ou dans les steppes d'Asie.

   Mais ce n'est pas tout.

dimanche 13 mars 2016

Le cargo lusitanien ALESIA subit une avarie


Ce dimanche 13 mars 2016, le cargo portugais ALESIA de 116 mètres de long sur 16 de large faisait route sur le canal de la mer Baltique à la mer du Nord quand il perdit le contrôle de sa barre à hauteur de Schülp, au kilomètre 58. Mais d'après le porte-parole de la police fluviale de Brunsbüttel ,  le navire n'a bloqué le canal que peu de temps, et la circulation fluviale n'a pas été interrompue, car aussitôt l'avarie connue, les deux remorqueurs, le "Stein" et le "Kitsegberg", ont remorqué jusqu'au port communal de Rendsburg ce bateau lusitanien , où des examens devraient être poussés pour expliquer cette avarie dont les causes restent encore obscures.

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L'Alesia, sur l'Elbe (vidéo YouTube)

Cette nouvelle a été signalée par les Kieler Nachrichten (Les Nouvelles de Kiel).

P.S. : Pour tout savoir sur ce navire et cet incident, suivez ce lien sur vesseltracker.com , ou encore cet autre lien sur vesselfinder.com (Google archive aussi des photos du navire).

Enfin, pour le rapport entre le Portugal, armateur de ce navire, et Alésia, nous nous perdons en conjectures : Burgigala (Bordeaux) = bourg-de-Gaulois, est-ce que Portugalia =Port-de-Gaulois ?


L'association "esprit libre" accueille à Bourges Tariq Ramadan au deuxième congrès régional musulman

L'information en a été donnée ce jour par le Berry.fr. Rien d'autre à dire pour l'instant là-dessus.

La vigne celtibère est plus résistante que la gauloise

Espagne : Sur un terroir castillan dont les vignes ont échappé au phylloxera, LVMH produit un vin de légende.

C’est une histoire de survivants. En Castille-et-León, cette haute terre de blés qui ondulent, on aime se réclamer de Numanthia. Parce que c’est sur ce site que les Celtibères ont résisté pendant vingt ans à l’envahisseur romain. Avant que l’empereur Scipion Emilien n’envoie, en 134 av. J.-C., 40'000 hommes pour en finir. Un siège de onze mois et des insurgés qui préfèrent brûler la cité plutôt que de capituler. Goya a fait de cette bataille un bas-relief en marbre de Valence exposé au dernier étage du Musée du Prado de Madrid.

Aussi, quand il a fallu donner, en 1998, un nom à leur domaine pourtant situé à quelque 300 kilomètres des ruines, Marcos et Miguel Eguren n’ont pas hésité longtemps: ils l’ont appelé Numanthia. Parce que la résistance était ce qui collait le mieux à ces vignes dont certaines remontent au XIXe siècle et qui sont ainsi passées au travers du phylloxera, qui ravagea l’essentiel du vignoble européen à l’époque. Probablement grâce à ses sols sablonneux et à leur acidité. Dans ce nord-ouest de l’Espagne qui ressemble à un décor de western américain, où des vaches beiges et maigrichonnes semblent ne manger que des galets, un proverbe local dit qu’il fait ici «neuf mois d’hiver, trois mois d’enfer».

Lire la suite sur 24 heures.ch.

Sur la résistance de Numance aux invasions romaines, lire ici l'article de César Noragueda.




World of Warcraft sort un nouveau jeu video d'inspiration celto-germanique

Un nouveau patch en version alpha / bêta de World of Warcraft est sorti : on peut maintenant jouer à la Légion et le Druide féroce ! Voici une vidéo, ou l'on vous explique (en germain) le Questreihe qui convient aux chatons que vous êtes.

Où il est question de crinière de cendre, d'une Déesse-panthère qui a guerroyé dans les Anciens Temps contre la Légion de feu aux côtés du Dieu Cenarius (mot latin d'où viendrait le mot "cendres").  Alors, dans les îles dévastées par une pluie de cendres s'est formé un culte druidique autour de la déité morte, qui a fait de puissants poignards à partir de ses griffes et les garde maintenant secrètement. Malheureusement, la Légion de feu en aurait eu vent des faits de sorte qu'elle attaque maintenant le sanctuaire des Hommes-Cendres (Aschenmähnes). Nous volons à leur secours en forme de chat, mais un druide fou attrape de loin ces poignards au vol !

Cette version n'est qu'une version d'essais, alors soyez bienveillants envers les bugs./erreurs ou petits problèmes graphiques qui traînent encore ici et là.



Source : WoW: Die Artefaktwaffen der Wildheits-Druiden in Legion - Die Fänge von Aschenmähne 

samedi 12 mars 2016

Comment les guerres provoquent des suicides collectifs.

Titre original : Cómo las guerras causaron suicidios colectivos
(Por el 3 de febrero de 2016, 23:59 )

Les guerres n'ont pas toujours causé que la mort des soldats et de la population civile dans des bombardements ou des combats :  elle les a aussi poussés dans un suicide collectif, dont voici quelques exemples.

Il est des gens qui considèrent le suicide comme une fuite devant les circonstances de la vie; d'autres, en revanche, le respectent en tant que décision personnelle sur la fin de notre existence, comme une affirmation courageuse de la liberté personnelle. On ne peut pas douter du fait que cela se produise dans des mauvaises passes de la vie par un sérieux dérèglement biochimique, ni qu'il y a une grosse différence entre se coller une balle parce que votre amour vous a plaqué, et le fait d'opter pour l'euthanasie, de choisir le moment de sa mort devant une maladie fatale ou un état de santé dégradé sans espoir d'amélioration.

Il y a cependant quelques circonstances extrêmes très particulières qui portent au suicide collectif, c'est-à-dire où de nombreuses personnes se donnent la mort simultanément et pour des raisons identiques, qu'elles se connaissent ou non. Les guerres sont généralement la cause de cela, comme je vais vous le démontrer dans les exemples qui suivent.

vendredi 11 mars 2016

Première et der des bières, voici la Biturige

Le Bierrichon, cave à bières, située au 17, rue Cambon à Bourges, dans le Cher, est fier de vous présenter sa dernière création : LA BITURIGE, baptisée du nom de ce peuple gaulois qui vivait jadis autour de cette ville de Bourges, autrefois Avaricum, ville dont la moindre des réputations était d'être la plus belle de toutes les cités gauloises (Ref : De Bello Gallico, Lib 7:15, J. KAESAR).



Cette bière concoctée avec du malt d'Issoudun (dans l'Indre) est brassée dans de l'eau du Cher et de la levure venant des EE.UU. et du malt houblon de Nouvelle Zélande. Nous regrettons que nos amis berrichons n'aient pas trouvé bon de s'adresser à nos cousins belges ou germains pour ces derniers ingrédients, mais que voulez-vous ? on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a.


Plus d'info sur : le Berry.fr

S'il est vrai que "les premiers seront les derniers," alors que cela soit aussi pour cette bière !
A consommer préférablement entre amis et gouvernementalement avec modération.

jeudi 10 mars 2016

Un temple druidique souterrain aurait été découvert à Gilmerton, en Ecosse

Un réseau de tunnels souterrains a été mis au jour dans la banlieue d'Edimbourg, à Gilmerton, que l'on a longtemps analysé dans l'expectative : refuge de Templiers ? repaire moyen-âgeux de sorcières ? ou de contre-bandiers d'alcool ? Toutes ces hypothèses n'ont jamais débouché que sur des incertitudes, comme en témoigne un article local du southedinburgh.net au sujet de ces caves, dont il donne une représentation ci-dessous.



Or, Julian Spalding, retraité des musées et des galeries de Glasgow, vient d'assurer que le souterrain était certainement un temple druidique d'avant l'Ere chrétienne, et qu'il aurait été enterré pour protéger son caractère sacré des envahisseurs romains. L'argument majeur qui, selon ce spécialiste, argumente en faveur d'une construction celte, réside dans la présence de courbes à tous les niveaux de l'architecture, la courbe étant une caractéristique de l'art celte, par opposition aux constructions rectilignes des romains.

L'information, publiée par Direct Matin, a été reprise par la plupart des médias : " Ce serait la première preuve archéologique pour comprendre le sacerdoce sophistiqué des druides dont le secret s’est perdu avec les conquêtes romaines," reprennent-ils tous en cœur.

Plus d'information en suivant ce  lien sur Direct Matin

Le reportage ci-dessous peut être également d'intérêt pour ce qu'il en est de la construction de temples souterrains d'avant notre Ere. Il a été réalisé par un frenchie amateur dans les grottes remarquables de Barabar (qu'il nomme les époustouflantes Barabar keyve ), construites par les Indiens, il y a 2.500 ans...


25 siècles plus tard, les Celtes envahissent de nouveau la Côte d'Azur.


Les Celtes ont envahi la ville ! 

C'est ainsi que le Journal "La Provence"  du lundi 07 mars 2016 titre un petit encart mentionnant des fêtes celtiques à Marignane (Source : La Provence), où auront eu lieu toute la journée de samedi des fêtes, qualifiées de celtiques, sans doute parce qu'on y reconnaissait quelque chose d'irlandais ou d'écossais dans les instruments ou dans les habits des participants, ou alors parce qu'elles se sont terminées par un bal nocturne qualifiée de Fest Noz, parce qu'on y jouait sans doute la bourrée bretonne. On reste en permanence dans le cliché, que l'on se garde bien de dépoussiérer.

Or, tout ce qui danse ou qui joue de la cornemuse n'est pas celtique. J'en veux pour exemple nos voisins britanniques, qui, certes, chapeautent dans leur communauté des tribus celtiques (Man, Galles, Ecosse), mais qui n'en sont pas moins anglo-saxons, c'est-à-dire tout ce que le Celte abhorre et craint. Il est loin le souvenir où les Celtes occupaient l'arrière-pays d'un rivage méditerranéen que les Grecs avaient, certes, colonisé, mais qui en virent à appeler à la rescousse la puissance de l'armée romaine pour se défendre des incursions régulières de ces barbares coupeurs de tête de l'arrière-pays.

Heureusement !

Maintenant, quand on appelle les Celtes à envahir la ville, c'est pour y apporter de la joie et de la distraction, bien sûr, mais surtout pour faire sortir le chaland de chez lui afin de redynamiser un peu une économie moribonde que les commerçants ne peuvent plus soutenir par le simple attrait de leurs marchandises ou l'utilité de leurs services.

La résurgence gauloise comme ça vous chante.

La musique dite "celtique" est un genre traditionnel revenu à la mode depuis les années 70, notamment avec Alan Stivell et sa magnifique harpe bien connue. Dernièrement, Nolwen a été la Star du petit écran, avant d'en devenir une sur la scène, et chaque jour de nouveaux artistes rejoignent ce courant culturel resurgi des Temps Anciens.

Véritable star des musiques celtiques, Carlos Núñez sera la tête d’affiche de la 19e édition du festival Zeltik.


Sachez-en plus en allant à la source : L'essentiel

Les racines gauloises, ça paie !

La valorisation de nos racines gauloises peut se considérer sur le long terme comme sur le court terme.

Le court-terme, c'est ce centre commercial, "Avaricum", qui a soufflé sa première bougie le mois dernier. En effet, le 18 février 2015, le centre commercial "Avaricum" (de l'antique nom gallo-romain de la ville de Bourges) ouvrait dans le centre de Bourges : 9.500 mètres carrés de magasins, 85 logements, 390 places de parking. Il n'y avait que 10 enseignes à l’ouverture, elles seront 18 avec l’arrivée en mars d’un magasin de vêtements enfants (Kidiliz). Des locomotives comme Zara ou Footlocker attirent les clients de loin et même d'un peu plus loin que prévu. Les responsables pensaient que la zone de chalandise n'iraient pas au delà d'une bonne demi heure de route, les clients n'hésitent finalement pas à rouler durant plus d'une heure pour venir faire leur emplettes à Avaricum. Ils viennent de Châteauroux, Nevers, Romorantin ou St Amand-Montrond. Le cadre séduit. Les petites rues pavées du centre commercial incitent à flâner… Les boutiques d’Avaricum engendrent un chiffre d’affaire de 1,5 million à 2 millions d’euros par mois. On est dans les objectifs, affirme le directeur du centre commercial, Anthony Pinon même si certaines enseignes s’en sortent mieux que d’autres.

Lire la suite à la source : France-Bleu

Le long-terme, c'est l'investissement de millions d'euros dans les travaux archéologiques de remise à jour du patrimoine gaulois, comme ces fouilles engagées depuis plusieurs années pour réhabiliter le site d'Argentomagus, littéralement le marché (magus) de l'argent (argento), l'antique nom de actuelle Argentan. Vous pourrez lire le détail de cette entreprise dans cet article de la République. Et vous verrez que le site achevé finira par attirer beaucoup de monde, et par les instruire intelligemment sur ce qu'étaient nos valeureux ancêtres, et que le site aura finalement autant d'importance sinon plus que celui, bien connu, de Bibracte, car si Bibracte attire beaucoup de monde de passage à cause de sa situation géographique privilégiée du bord de l'autoroute, et par la réputation qu'elle eut de témoigner de la victoire militaire éclatante qu'eût Vercingétorix sur César avant de finir malheureusement dans le siège d'Alésia, Bibracte témoigne d'une ville en état de guerre, alors qu'Argentomagus est une ville qui s'est développée dans la paix jusqu'à ce que la guerre de Gaules ne ravage toutes les cités gauloises et que la paix de Rome ne dévalorise toutes les anciennes cités gauloises qui luttèrent contre l'invasion de Rome pour favoriser au contraire, celles qui se sont alliées à la cause de César, et les faire fructifier au dépends des autres qu'elles avaient trahi.