Au commencement était le verbe, disais-je en ouvrant ce blog, mais que dire du silence qui précède immanquablement le verbe en question ?
Pour ce qui est du silence qui suit le verbe, on peut dire qu'il participe de la création d'un rythme qui naîtra de l'altermance du silence et du verbe.
Mais pour ce qui est du silence qui précède le verbe, et qui, par conséquent, précède le commencement, il permet de se représenter la source, l'origine.
Et je me souviens de la cosmogonie egyptienne qui fait précéder par le silence de l'aube la création du monde que le cri d'une grue provoque ...
Le commencement serait donc la manifestation de ce qui n'était auparavant qu'une possibilité, qu'un potentiel, qu'une puissance occulte encore non révélée.
A l'origine, donc, était le silence.
