samedi 29 octobre 2011

On ne conteste pas la vérité officielle !

Les archéologues d'Etat établissent une verité archéologique que leur statut officiel transforme en vérité officielle, ce qu'un raccourci malheureusement trop facile transforme habituellement en vérité tout court.


Régulièrement, la presse aime relancer le débat sur la localisation des sites d’Alésia de Gergovie ou de Bibracte : "science officielle" contre "gens du terrain" soucieux de donner tort à leur inventeur, Napoléon III . La polémique tient du combat d’arrière garde : au XIXe siècle, tout érudit local se devait de prouver que "son" site collait le mieux au récit de la Guerre des Gaules. Du désir à la réalité, il y a un fossé. Ou plutôt... des fossés, relevés par les archéologues. Aux savantes interprétations, ces derniers opposent mille faits objectifs : plans, armes, pièces d’équipement et projectiles d’artillerie datés de l’époque césarienne, inscriptions... Inexplicables hors du contexte de la Guerre des Gaules, ces objets sont évidemment absents des autres sites. Ils sont pourtant de ceux qui font toute la différence entre le "possible" et le "plausible". (extrait du catalogue de l’exposition de Bibracte "sur les traces de César" http://arafa.fr/SPIP/spip.php?rubrique10).
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Cette contestation des "vérités" archéologiques officielles n'est pas nouvelle. Déjà, dans les années 20, l'affaire de Glozel avait donné lieu à un diktat officiel préjudiciable à l'élaboration d'une vérité intangible.

Il est assez étonnant que l’archéologie continue à garder des zones d’ombre suspectes alors qu’il serait assez aisé de faire avancer le débat. Je pense à l’affaire Glozel ; pendant 50 ans, on a traité Emile Fradin de faussaire, jusqu’en 1972 où les techniques de thermoluminescence ont démontré qu’il n’était pas un escroc, ni un faussaire. Et le champ où les découvertes à polémiques ont été faites avait été laissé à moitié fouillé dans les années 20-40 pour que les archéologues puissent revenir.... Ce qui a été fait dans les années 95, et « l’innocence » de Fradin a été reconnue. Pour mémoire, l’abbé Breuil qui considérait cette découverte comme importante avait demandé à signer l’article sur Glozel, mais quand le docteur Morlet, auteur, a refusé, l’abbé Breuil est devenu un adversaire acharné. Drôle d’attitude !
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On peut se faire une idée assez complète du dossier de Glozel en lisant cet article de WikiStrike (W Pyramidal) sur le sujet.
Nous en sommes à nous demander s'il ne serait pas plus républicain, ou tout simplement plus simple, d'élargir le délit de négationisme à toutes les vérités archéologiques d'Etat.

En tout cas, ce débat-ci n'est pas prêt d'être enteré.

2 commentaires:

  1. bonjour.
    essayez de regarder de ce coté pour découvrir le vrai site de Gergovie.
    http://www.gergovie-celtic-awards.com/
    S'il y a une seule virgule qui ne colle pas aux textes de César, Strabon ou Plutarque, merci de me le faire savoir.

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    1. Merci, l'Anonyme, pour ce lien de qualité. Restons en contact.

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