lundi 25 juillet 2011

Des mots.

Les mots sont comme des cailloux : quand on les entrechoque, ça peut faire des étincelles. Que l'on ait à proximité quelques débris végétaux bien secs pour qu'en recevant l'étincelle, des braises puissent y naître; en faire d'autres et les rassembler dans un cercle, et puis faire l'âne en soufflant dessus comme un boeuf, pour qu'une flamme en jaillisse et que la lumière puisse --enfin !-- repousser les ténèbres.

Après ça, il sera largement temps d'inventer les côtelettes grillées, ou les piments doux grillés ou braisés, selon qu'on les aime croquants ou ramollis.

D'aucun pensent qu'il y a des cailloux qu'on appelle pierre et que sur cette pierre on peut bâtir des temples, voire des pyramides, pourquoi pas.


Ce n'est peut-être qu'une question de malentendu, de quiproquo, de nuance incomprise ou d'accent mal perçu. Comme par exemple "pierre" et prière".

Mais n'oublions pas que repousser les ténèbres, c'est repousser Dieu puisqu'il y réside aussi; et qu'il y règne tout autant. Alors de quoi donc aurions-nous peur ?

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